La ville a été construite autour de son église et a longtemps été cantonnée dans une enceinte. Les ruelles étroites sont des traces de ce passé historique. Elle est la deuxième commune de France de par sa superficie, après Arles, car elle est composée en très grande partie de marais et d'étangs. La ville dispose d’une large étendue sableuse composée de nombreuses plages et d’une promenade bétonnée le long de la mer.
Jours de marché: lundi et vendredi, place de la mairie
A voir, à visiter
L’Eglise : église fortifiée construite du 9ème au 12ème siècle. Le toit est entouré de chemins de ronde avec des créneaux qui servaient de tour de guet. Les façades, quant à elles, disposent de meurtrières. L’Eglise servait à protéger les reliques des Saintes en cas d’invasion de Sarrasins et de refuge des populations. Aujourd’hui, la statut de Sara, qui a une place primordiale dans la culture des gitans, est placée dans la crypte.
Les Saintes : selon les croyances, au début de la chrétienté, le rivage de la ville accueillit Marie Jacobé et Marie Salomé, chrétiennes persécutées, fuyant la Palestine sur une barque, ainsi que Sara. On ne sait pas si Sara était leur servante ou si elle les a accueillies. Les reliques des Saintes, découvertes en 1448, sont vénérées lors de deux pèlerinages dont le plus connu, les 24 et 25 mai où les Saintes sont menées en procession à la mer pour être bénies.
Le 24 mai est aussi célébrée la Sainte patronne des gitans, Sara la Noire.
Les cabanes de gardians : une trentaine de cabanes de gardians à toit de sagne (roseau des marais), datant des années 1950-1960, se dressent entre le front de mer et l’étang des Launes. Ce sont des variantes modernisées, au niveau notamment de la structure, des anciennes cabanes de la fin du 19ème et début du 20ème siècle. Ces cabanes anciennes possédaient, par exemple, une toiture à 2 versants dont la partie exposée au mistral était en abside et à croupe pour donner le moins de prise au vent. Avant le 20ème siècle, les cabanes étaient essentiellement construites en matériaux végétaux disponibles localement qui servaient le plus souvent aux pêcheurs, agriculteurs, vanniers, sauniers qui travaillaient en Camargue mais il n’y en a plus de traces aujourd’hui (sauf celle remontée au musée Arlaten à Arles).